29 Sep

Qui possède quoi en Europe ?

Selon l'étude, les Européens dépensent 40 % de leurs revenus dans leur habitation et pensent que les frais de logement vont continuer d'augmenter. Six Européens sur dix vivent avec leur partenaire, 39 % avec un ou plusieurs enfants et seulement 15 % habitent seuls.
Plus d'un tiers des personnes interrogées déclarent vivre dans leur propre logement, dont 25 % en appartement. C'est en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Italie que se trouve la majorité des propriétaires. À l'opposé, les Suisses, les Allemands et Autrichiens préfèrent, généralement, recourir à la location. En moyenne, 40 % du revenu total net des ménages est destiné au logement (frais de locations, prêts immobiliers, d'entretiens…). Cependant, les propriétaires et locataires ne dépensent pas la même somme. En effet, les personnes qui louent ont tendance à dépenser plus dans ce poste que les propriétaires.
Lorsque la question des frais de logement est abordée, l'éventail des réponses données est vaste. Alors qu'un Européen sur cinq dédie seulement 20 % de son revenu au logement, 9 % affirment qu'ils dépensent entre 70 et 90 %.
« Notre enquête démontre que le marché européen n'est pas aussi hétérogène qu'il ne le laisse paraître. Bien sûr, chaque pays a ses propres habitudes, relatives aux conditions spécifiques du marché et à la situation économique » explique Pierre-Laurent Durantin, Directeur Associé de RE/MAX France, « mais les Européens ont des attentes très similaires concernant leurs conditions de logement et leurs coûts ».
En moyenne, les Européens aimeraient dépenser au maximum 39 % de leurs revenus nets pour le logement. Ce qui correspond à la moyenne actuelle. On retrouve les pourcentages les plus élevés en Espagne et en Grèce (50 % en moyenne), et les plus bas en Suisse et en France (30 %). Faits guère surprenants, car ceux qui louent leur logement dépensent plus que les propriétaires de leur bien.
Il semble que les Européens ont déjà atteint leur limite quand il s'agit du coût de logement. Il apparaît néanmoins que certains seraient disposés à payer un peu plus s'il s'agissait d'obtenir en retour de meilleures conditions de vie.