25 Sep

Quelles sont les motivations des Français qui font le choix de l’investissement locatif en 2017 ?

Si elles disposaient d’une somme d’argent à investir, les personnes interrogées répondent qu’elles privilégieraient en 1er choix l’immobilier (70 %), puis l’assurance-vie (15 %), l’épargne sécurisée (8 %) et enfin les marchés financiers (7 %). Cet attrait pour l’immobilier reste fort une fois l’investissement réalisé : 94 % des investisseurs locatifs sont très ou assez satisfaits de l’investissement qu’ils ont réalisé au 1er semestre 2017.
 

Portait de l’investisseur locatif

En moyenne, l’investisseur locatif a 45 ans, vit en couple (73 % d’entre eux), et dispose dans son ménage d’un revenu de 70 300 euros. Les investisseurs locatifs privilégient les appartements (92 %) contre 8 % pour les maisons. Le bien acquis comporte en moyenne deux pièces (58 % des biens loués sont des studios ou deux pièces) pour une surface de 45 m². Son coût médian est de 168 000 euros au 1er semestre 2017.

Ce bien est très souvent acquis grâce à un financement avec peu ou pas d’apport sur une durée moyenne de 20 ans et 5 mois. La baisse des taux de crédit immobilier a encouragé les investisseurs à acquérir des biens d’un montant plus élevé (hausse de 7 % sur les deux dernières années).
Des motivations d’achat différentes entre le marché du neuf et de l’ancien

Dans le neuf : la première motivation est fiscale (65 % des répondants), devant le désir de se constituer un patrimoine (44 %) ou le souhait de disposer plus tard d’un revenu complémentaire à la retraite (37 %). La moitié des investisseurs (49 %) a l’intention de revendre ce bien plus tard. L’investissement se fait majoritairement dans une zone géographique éloignée du domicile de l’investisseur : pour 56 % d’entre eux dans un autre département ou une autre région.

Dans l’ancien : la fiscalité n’est que la 7e motivation (13 % des répondants), loin derrière le désir de se constituer un patrimoine (61 %), le souhait de disposer plus tard d’un revenu complémentaire à la retraite (56 %) ou encore la constitution d’un capital pour le transmettre à ses enfants (42 %). Moins d’un quart des investisseurs (23 %) a l’intention de revendre le bien plus tard. L’investissement se fait essentiellement (pour 66 % près de chez eux) à proximité du domicile de l’investisseur.

« Trois France » de l’investissement locatif se dessinent :

L’Ile-de-France est la deuxième région d’investissement avec 19 % des opérations ; 4 régions de province sur 12 concentrent près des deux tiers (63 %) de l’investissement locatif : Occitanie (26 % en 2017 contre 22 % en 2010), Nouvelle-Aquitaine (15 %), PACA (12 %) et  Auvergne-Rhône-Alpes (10 %) ;  la troisième concerne les 8 autres régions de l’Hexagone avec une part de 18 % (24 % en 2010).

En 2017, le locatif privé devrait représenter 16,3 % des logements construits contre 11,6 % en 2014, confirmant ainsi la progression de ce marché, dans un environnement immobilier très porteur.