17 Mai

Pénurie de colocations

Il devient donc de plus en plus difficile de trouver un logement en colocation en France. Toutefois, l'écart entre l'offre et la demande varie selon les régions. Ainsi, le décalage est particulièrement marqué à Paris avec 6 colocataires potentiels pour une chambre disponible. Mais c'est à Bordeaux que le marché est le plus tendu, avec 7 candidats à la colocation pour un seul bien proposé, soit trois de plus qu'il y a un an.

Un ratio d'autant plus surprenant que les étudiants sont moins présents sur ce segment en début d'année que durant l'été, à l'approche de la période de rentrée scolaire. Il faut dire que la colocation intéresse également les professionnels, qui sont désormais autant à apprécier ce type d'hébergement (43%).
Les salariés ont donc rattrapé les étudiants au premier trimestre 2016. Cette tendance se reflète dans l'âge moyen des colocataires, qui passe de 26 ans et demi à 27 ans. Et si près de 60% des colocataires ont moins de 25 ans, la part des plus de 40 ans atteint les 10% au premier trimestre, soit une hausse d'un point sur un an.
Côté budget, les colocataires prévoient d'allouer en moyenne 506 euros à leur futur logement, un montant stable par rapport à l'année dernière. Dans le même temps, les prix moyens de la colocation ont augmenté, passant de 447 euros au premier trimestre 2015 à 461 euros au T1 2016. Au final, bon nombre de colocataires "ont eu la bonne surprise de trouver un logement meilleur marché que prévu" avec une économie de 45 euros par mois, souligne Appartager.
"Par rapport à une location classique, une colocation représente une économie de 30%. Les logements partagés permettent aux colocataires de vivre dans de plus grands espaces, plus proches du centre-ville, pour un loyer réduit", conclut le spécialiste.