L’immobilier en forme

Un mouvement encore plus important si l’on prend en compte la hausse observée sur les trois derniers mois, avec 70 % des grandes villes de France concernées. Une proportion qui dépasse les 80 % si l’on prend seulement en compte les villes de plus de 150 000 habitants. Dans les grandes métropoles comme Bordeaux, Nantes ou encore Lyon, les prix des appartements anciens augmentent d’ailleurs rapidement et la progression s’est accélérée au cours des trois derniers mois. Elle atteint +3 % pour Bordeaux, +1,7 % pour Nantes et +1,4 % pour Lyon. Ce qui n’est pas le cas de Marseille (-1,2 %), Nice (-0,8 %) ou Montpellier (-0,2 %), où les prix signés continuent de baisser, mais dont l’avenir reste encore incertain. Il en va de même à Grenoble (-1,2 %), Perpignan (-10,6 %) et Tours (-4,5 %), dont la courbe des prix, en chute libre, est qualifiée « sans perspective d’inversion » par le baromètre LPI-Se Loger.