30 Mai

Les syndics de copropriété épinglés pour leurs tarifs excessifs

La deuxième édition de l'observatoire des syndics compare les offres contractuelles et les tarifs proposés en 2017 par les cinq principaux syndics – Citya, Nexity, Foncia, Loiselet & Daigremont et Immo de France – et les compare à ceux de 2014, où l'ARC avait réalisé seul une première édition. Le constat est flagrant : les grands groupes ont sensiblement augmenté leurs tarifs. Le prix du forfait a ainsi augmenté de 37,7 % chez Loiselet & Daigremont, 32,8 % chez Citya et 26,2 % chez Nexity. Si d’autres groupes, comme Immo de France, n’ont affiché qu’une hausse de 2,9 %, les prestations, qui y sont incluses, ont en revanche baissé. Quant à l’augmentation de 1,7 % chez Foncia, elle est compensée par une forte augmentation du prix des frais privatifs et prestations facturées hors forfait.

En parallèle, chez les principaux syndics, le coût des prestations particulières limitées par décret et rémunérées hors forfait « a considérablement crû ». Ainsi l'immatriculation du syndicat des copropriétaires est-elle facturée « à un prix allant du simple au double, selon les syndics », tandis que la mise en demeure à un tiers en recommandé en cas de litige est facturée jusqu'à 52 € chez Nexity, contre un « coût raisonnable inférieur à 20 € ». Il en va de même s'agissant des tarifs applicables aux frais privatifs facturés aux copropriétaires à titre individuel, disent l'UFC et l'ARC. Le taux horaire des prestations particulières chez Foncia et Citya a par exemple « subi une inflation comprise entre 17 et 129 % ».