25 Fév

L’ancien redémarre

Malgré le ralentissement constaté à la sortie de l’été, les prix immobiliers dans l’ancien ont augmenté en moyenne de 3 % dans une majorité de grandes villes de plus de 100 000 habitants. Seulement 18 % d’entre elles ont vu leurs prix diminuer.

Cette progression a révélé une pression de la demande dans des villes comme Bordeaux (+3,7 %), Orléans (+3,2 %) ou encore Strasbourg (+3,5 %) où les prix ont augmenté de plus de 3 %, alors que l’augmentation est restée modérée à Lyon (+0,9 %), Montpellier (+1 %) ou Toulouse (+1,7 %) avec une augmentation moyenne de 1 à 2 %. Le Baromètre constate en revanche une diminution renforcée des prix dans l’ancien à Marseille (-2,5 %), Metz (-5,8 %) ou Toulon (-6,3 %). Enfin, sur l’année, Saint-Étienne se place en tête des villes à la plus forte augmentation avec +13,3 %, quand ils baissaient de 8,1 % à Perpignan.

Dans le neuf, l’augmentation des prix est restée très soutenue en 2015. « Après trois années de recul, les prix des logements neufs se sont ressaisis et leur hausse s’est accélérée durant l’été », explique Michel Mouillart, porte-parole du baromètre. Un regain de tensions dû à la reprise d’activité dans le secteur des maisons individuelles et de la promotion immobilière.

Sur l’année, la progression s’est maintenue à +2 % en moyenne, avec +2,2 % pour les appartements et +1,2 % pour les maisons. En décembre, les prix du neuf se situaient ainsi à 3,5 % au-dessus de leurs niveaux d’il y a un an.