10 Oct

La hausse de l'immobilier continue

Selon l'Insee, au deuxième trimestre 2017, les prix des logements anciens ont continué d'augmenter : +1,0 % par rapport au trimestre précédent (données provisoires corrigées des variations saisonnières). La hausse est nettement plus importante pour les appartements (+1,6 %) que pour les maisons (+0,6 %). Sur un an, la hausse des prix continue de s'amplifier : +3,4 % par rapport au deuxième trimestre 2016, après +2,5 % le trimestre précédent. Pour le troisième trimestre consécutif, la hausse est plus importante pour les appartements (+4,2 %) que pour les maisons (+2,9 %).

Cette année, la hausse des prix de l'immobilier ancien "n'a pas connu de pause estivale", affirme de son coté, Michel Mouillart, le porte-parole du baromètre mensuel LPI-Se Loger. "Tout au plus le ralentissement de la progression des prix qui avait été constaté en juillet s'est confirmé en août". Les prix signés au cours des trois derniers mois ont effectivement progressé de 0,8 %, après + 1,3 % en juillet. Le ralentissement est net sur le marché des maisons avec une stabilisation des prix, tandis que pour les appartements, la pression reste vive (+ 1,3 % durant l'été). Le ralentissement devrait se poursuivre "au moins jusqu'au début de l'hiver", selon le professeur d'économie. Le prix moyen signé au m2, au niveau national, s'établit à 3 454 €, en progression de 4,5 % sur un an. Au cours des trois derniers mois, le prix moyen signé au m2 a fortement augmenté à Bordeaux (4 486 €, + 9,1 %), Montpellier (3 036  €, + 8,9 %), Lyon (4 506 €, + 5,3 %), Rennes (3 016 €, + 3,4 %). A l'inverse, il a baissé de 7 % à Grenoble (2 486 €).