17 Avr

Immobilier parisien : Les prix passent sous la barre des 8 000 euros du m2

« Depuis leur point haut atteint mi-2012, les ajustements de prix se sont opérés à un rythme qui peut apparaître particulièrement modéré comparé à l’atonie résistante des volumes. Du 3e trimestre 2012 au 4e trimestre 2014, le prix des appartements a baissé de 5,6 % dans Paris, soit une diminution de 480 € par m² (de 8 440 à 7 960 €) et de 5,2 % en Ile-de-France. Le prix des maisons franciliennes a quant à lui reculé de 7,3 % depuis le 3e trimestre 2011 », expliquent les notaires dans leur analyse.
En moyenne, le prix au m² des appartements en Ile-de-France est de 5 300 €, soir un recul annuel de 1,9 %, avec des rythmes de baisses légèrement plus marqués en Grande Couronne (autour de 3 %), qu’en Petite Couronne (de l’ordre de 1 %). Il fallait compter 292 200 € au 4e trimestre 2014 pour acheter une maison en Ile-de-France, contre 298 500 € un an auparavant, soit une baisse annuelle de 2,1 % et de 6 300 €.
Dans la Capitale, les prix ont cédé 2,1 % un an. Du 3e au 4e trimestre 2014, les reculs des prix des appartements ont souvent été plus sensibles qu’au 1er semestre : 1,6 % par exemple dans Paris et 2,6 % dans le Val-d’Oise en 3 mois.
Les indicateurs avancés des Notaires de Paris – Ile-de-France sur les avant-contrats anticipent un recul un peu plus rapide. « Dans Paris, les projections font état d’un prix de vente au m² de 7 840 € en avril 2015, soit le passage à une diminution annuelle de 3,5 %. Les prix des appartements reculeraient de 4,8 % dans les Hauts-de-Seine et de 3,9 % en Ile-de-France d’avril 2014 à avril 2015. La baisse annuelle du prix des maisons atteindrait 2,1 % à la fin avril 2015 », expliquent les notaires franciliens.
Quelques constats plus optimistes viennent toutefois éclaircie ce début d’année 2015 : augmentation du nombre de visites de biens en vente, intérêt pour des appartements ou des maisons d’un budget élevé, accueil favorable du dispositif Pinel, taux d’intérêt attractifs… Parallèlement, les vendeurs acceptent désormais de revoir leurs prétentions à la baisse, surtout quand leur bien présente des défauts. Le marché est clairement redevenu favorable aux acquéreurs.
Cependant, « les échos dominants font état d’un attentisme persistant. Il ne surprend guère au regard de la situation économique globale et du climat de défiance des ménages et des investisseurs », concluent les notaires.