10 Oct

Immobilier : les villes ou la bulle peut exploser

En haut du classement d’UBS, on trouve la ville canadienne de Toronto, où le risque d’éclatement de la bulle immobilière a significativement augmenté au cours de l'année passée. Stockholm, Munich, Vancouver, Sydney, Londres et Hong Kong, déjà classées à risque l'an dernier, restent menacées. Amsterdam rejoint elle aussi ce groupe, après avoir déjà chuté dans la catégorie des villes « surévaluées » l'année dernière.
Dans ces villes, les prix de l'immobilier ont augmenté de près de 50 % en moyenne depuis 2011. Dans le même temps, les revenus et les loyers y ont progressé de moins de 10 %.
A Paris, comme à San Francisco, Los Angeles, Zurich, Francfort, Tokyo et Genève, le risque de bulle est moins présent mais le marché immobilier reste surévalué, d'après l'indice mondial UBS. Dans la capitale française, les prix des logements ont quasiment triplé entre 1998 et 2011. Après une chute d'environ 10 % après la crise de 2008, la hausse a repris de plus belle au cours des deux dernières années, et le marché serait aujourd'hui de nouveau surévalué.