01 Déc

Immobilier : les courtiers ont le vent en poupe

Pour 59 % d’entre eux, l’idée était d’obtenir un taux plus avantageux, alors que pour 27 % des personnes interrogées, il s’agissait de gagner du temps. Et si certains ont fait le choix de s’adresser directement à une banque, 6 % affirment avoir pris auparavant des informations sur le site d’un courtier. Les Français sont actuellement 32 % à avoir un crédit immobilier en cours. Un chiffre qui monte à 51 % chez les 35 à 49 ans, cœur de cible des courtiers en crédit immobilier et 45 % des CSP +. En revanche, 20 % seulement des plus de 65 ans ont encore un prêt en cours, la plupart ayant fini de le rembourser.
« Actuellement la part de marché des courtiers est de près de 30 % contre seulement 15 % en 2005. Elle a donc doublé en 10 ans, avec une accélération ces deux dernières années en lien notamment avec la mise en place d’une règlementation accrue de notre profession. Dans ce contexte, la part de marché des courtiers pourrait rapidement atteindre 40 % de la production de crédit » estime Jérôme Robin, président fondateur de Vousfinancer.com.
Pour aller encore plus dans le détail, le sondage établit que les Français qui ont eu recours à un courtier ont majoritairement été reçus dans une agence physique, dans 80 % des cas. Au total, 24 % des emprunteurs ont eu recours à un courtier en agence et 5 % via le site internet d’un courtier. Par ailleurs, les jeunes font davantage appel à un courtier que la moyenne des Français (40 % des 18-35 ans et 32 % des 35-49 ans) tout comme les habitants d’Ile-de-France (36 % des Franciliens ont fait appel à un courtier).
Les Français qui ont recours à un courtier dans le cadre de leur prêt immobilier le font principalement pour des raisons financières : 59 % d’entre eux cherchent à obtenir le taux d’intérêt le plus avantageux, 27 % à gagner du temps, 21 % veulent avoir la certitude de trouver une solution de financement et 18 % plébiscitent un accompagnement dans l’ensemble de leurs démarches, grâce à un interlocuteur unique (15 %).
En revanche, parmi ceux qui ne sont pas passés par un courtier, la raison la plus souvent avancée est la relation privilégiée qu’ils ont avec leur banque (44 %), qu’il s’agisse d’une préférence naturelle à consulter sa banque (33 %) ou parce que celle-ci leur a proposé un taux intéressant (11 %).