17 Avr

Immobilier de bureaux : l’envolée des prix se confirme

Les transactions de seconde main ont plus fortement progressé (+14 %) que celles de 1re main (+8 %), la première main représentant toujours 40 % des mouvements. « Cette bonne dynamique est liée à un marché francilien où la demande a progressé de 15 % en 2014. On note également une progression de l’offre à 5,6 millions de m² disponibles (+3 %) début 2015 », explique DTZ.
Cette hausse s’observe en Ile-de-France (+3 %) comme en province (+4 %), le plus souvent alimentée par des libérations de surfaces de seconde main plutôt que par des livraisons d’offre neuve. Le stock de seconde main a d’ailleurs plus fortement gonflé (+7 %) que celui de première main. Le stock francilien reste le plus important en France avec 4 millions de m² disponibles.
Les volumes de bureaux mis en chantier ont reculé de 15 % en 2014, à seulement 2,9 millions de m² : un phénomène plus important en Ile-de-France (-40 %) qu’en province. Le recul des surfaces autorisées (4,2 millions de m² soit -15 % en un an) ne permet pas de prédire une embellie de la construction à court terme. Certaines régions échappent cependant à la règle : Rhône-Alpes, PACA, Midi-Pyrénées où les lancements ont été nombreux. Lyon tire d’ailleurs son épingle du jeu avec un nombre croissant de mises en chantiers et d’autorisations délivrées en 2014.
« La contraction de l’offre neuve qui a servi de variable d’ajustement dans le cycle baissier de la demande devrait cesser. La demande des grandes entreprises s’exprime aujourd’hui sur des concepts de bureaux novateurs et très qualitatifs. Il est donc temps de relancer significativement la construction de bureaux neufs non seulement en Ile-de-France, mais aussi en régions », commente Marc-Henri Bladier, Directeur Général de DTZ, commente.
La valeur moyenne des transactions de bureaux a progressé cette année (+3 %), autant sur celles de première main que sur le marché francilien. Le loyer moyen de 2nde main est plus stable (+1 %), bien qu’un grand nombre de régions, l’Ile-de-France y compris, ait vu la valeur de leurs immeubles récents reculer.
« Le marché des bureaux en France entre dans une nouvelle séquence avec des volumes de commercialisations en hausse à l’échelle nationale. Tous les marchés n’évoluent pas à la même vitesse, mais force est de constater que la tendance est aujourd’hui plus positive. Face à cette demande croissante portée par une conjoncture économique plus favorable, la question de l’offre prend un nouveau sens. Le stock continue d’augmenter, alimenté par des libérations de surfaces de seconde main il est globalement moins qualitatif », conclut Magali Marton, Directrice des Études pour la zone EMEA de DTZ.