25 Fév

Des rendements appétissants

Le commerce reste la deuxième classe d’actifs la plus transactée après les bureaux, sur les vingt dernières années. Cet engouement s’explique par les rendements que cette classe d’actifs a pu générer sur moyen et long termes.
Sur les quinze dernières années, selon les données IPD-MSCI disponibles jusqu’en 2004, le commerce, en Europe, a offert un rendement moyen supérieur à celui des bureaux et autres classes d’actifs. Sur cette période, ce différentiel, ou premium des rendements des commerces sur celui des bureaux, a été de 230 points de base, en moyenne.
Bien que la classe d’actifs commerce de l’univers IPD-MSCI associe pieds d’immeuble, centres commerciaux et retail parks, l’univers d’analyse par pays (Grande-Bretagne, France, Suède, Italie, Espagne et Belgique) montre que l’essentiel des données traitées dans le benchmark IPD-MSCI est plus représentatif des centres commerciaux que du reste des actifs de commerce. En cela, les indices IPD-MSCI par grands pays européens offrent un échantillon suffisamment représentatif de la performance des centres commerciaux comme investissements comparativement à celle des bureaux.
À titre indicatif, sur les dix dernières années, les rendements moyens des centres commerciaux en Europe ont été de 6,9 % par an. Cette analyse sur les seules dix dernières années gomme les changements structurels qui se sont opérés entre les différents marchés européens et évite, ainsi, qu’un « effet rattrapage »  en termes de taux n’explique quasi seul les différentiels de performance entre périmètres géographiques.
Sur cette même période, la France fait figure de championne avec un rendement de 12,1 % par an, en moyenne, suivie de la Suède, dont le rendement se hisse à 8,6 % par an. En Grande-Bretagne (voir encadré ci-dessous), les rendements restent supérieurs à la moyenne européenne, mais inférieurs à ce qu’ils sont en France ou en Suède.
Une analyse plus fine des données IPD britanniques démontre que les dispersions des rendements autour de la moyenne nationale sont beaucoup plus élevées, car les rendements des centres commerciaux sont très différents selon la localisation, la taille des centres ou le  « vintage » des centres.
(source Crédit foncier)