19 Sep

Taxe d’habitation, les gagnants et les perdants

La réponse a été apportée – avant même la présentation du projet de loi de finances – par le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, lors du club de l'Economie du journal « Le Monde ». Pour avoir droit, progressivement à partir de 2018, à l'exonération de taxe d'habitation, le revenu annuel net (perçu cette année en 2017) ne devra pas dépasser :

– 30 000 euros pour une personne seule (soit un revenu fiscal de référence de 27 000 euros en tenant compte de l'abattement pour frais de 10%),

– 48 000 euros pour un couple sans enfant (soit un revenu fiscal de référence du ménage de 43 000 euros).

Si le couple a un enfant, le plafond de revenus annuels est porté à 54 000 euros (soit 49 000 euros de revenu fiscal de référence).

Si le couple a plus qu'un enfant, il faut rajouter 6000 euros par demi-part supplémentaire (à noter : le troisième enfant donne droit à deux demi-parts).

Pour les contribuables assujettis à la taxe d'habitation qui respectent ces critères de revenus, l'exonération de taxe d'habitation serait d'un tiers dès l'année prochaine, des 2/3 en 2019 et de la totalité en 2020. Selon les déclarations du ministre G. Darmanin, les contribuables qui resteront redevables de la taxe d'habitation paieront « pareil ».