12 Sep

Absentéisme au travail : Les bons et les mauvais élèves

Dans le détail, elle révèle des disparités significatives. Ainsi, on note une diminution de 1% pour l’industrie et le BTP qui bénéficient directement des efforts de prévention réalisés : 3,43% en 2016 vs 4,43% en 2015. Comme chaque année, un taux d’absentéisme plus élevé à partir de 55 ans (7,87%) dû à la longueur des arrêts de travail et non à la fréquence des absences. Cette augmentation débute significativement dès 50 ans pour le secteur des Services. Un taux d’absentéisme qui fluctue en fonction des années d’ancienneté. Les salariés arrivés dans l’année sont  beaucoup plus absents avec un taux global de 5,81%, qui atteint 7,19% pour les services et 7,37% pour la Santé. Cela s’explique par un parcours d’intégration et un process de tutorat et d’accompagnement souvent peu structurés. Cette catégorie de salariés est en général moins impliquée dans ces deux secteurs. Enfin, l’écart entre l’absentéisme féminin et masculin se confirme et s’accentue en 2016 (4,98%  femmes vs 3,34% chez les hommes à comparer aux 4,18% et 3,72%  en 2015).